J’vais pas mentir. J’men souviens plus. Pourtant moi aussi, à l’âge d’Izïa j’étais partie avec mes parents et mes frères, en camion, à l’océan. C’était y’a 31 ans.
Alors quand tous les jours je la vois rire, jouer dans les vagues, faire ses premiers pas solides sur le sable mou et envoyer des bisous à ses tatas j’ai du mal à croire qu’elle ne s’en souviendra plus. Et pourtant je sais, je sais que tout ça la portera plus tard et que sûrement, dans 31 ans, le bruit des vagues sonnera, pour elle aussi, familier !
À ces souvenirs, ces bases solides.